vendredi 13 mai 2011

Le vendredi soir...

Depuis qu'on est rentrés de la mer, les choses ont repris leur cours à la maison.

J'ai retrouvé mes os ! mes chats ! mon jardin ! ma maison ! Le bonheur, quoi !




Le matin quand mes humains tardent à se lever (faut pas exagérer, à 6h30, tout le monde devrait être debout depuis longtemps !) je ne peux pas m'empêcher de trouver un truc à me mettre sous la dent pour m'occuper.
J'ai retrouvé ainsi une éponge, mais cette fois je n'ai pas mangé le grattoir, je deviens plus sélective.
Je mange des cartons vides, enfin je les dépiaute.
J'ai mangé une paire de chaussures à Ma Chérie. De toutes façons je n'aimais pas les talons.
Mais là où elle n'était pas vraiment contente, c'est le jour où j'ai mangé un bout de papier dans une pochette plastique pourtant placée bien en hauteur (je me suis donné du mal pour l'attraper !). J'ai pas trop compris pourquoi c'était si important, mais ça s'appelait "la carte grise de la 406". Ils ont réussi à la rescotcher mais il y a un bout qu'ils n'ont jamais retrouvé (eh eh ! j'ai goûté, quand même !)

Ma chérie a tout nettoyé mon crottoir au fond du jardin. Elle m'a même planté des trucs pour que ça soit plus agréable, dont des trucs rouges qui se mangent (des fraises je crois). Et des plants de tomate. Ca je respecte à peu près.

On va se balader dès qu'on peut, pas trop longtemps. Mais le vendredi soir pour moi c'est l'extase.
A quoi le reconnaît-on ?
Mon oeil brillant, ma queue qui remue avec l'arrière-train, toute mon énergie...
On va chercher mon copain Vandale et là on fait une balade plus longue; on est tous les deux, bon, y a des humains aussi, mais je l'adore, mon copain Vandale.
Lui c'est un bûcheron et un chasseur, un vrai gars de la campagne. Il flaire le lièvre comme personne. Parfois il va loin, mais moi j'essaie de revenir quand il va trop loin, on ne sait jamais.
C'est pas vraiment le lièvre que je suis; c'est lui.
Et on court ensemble dans les champs de blé qui nous carressent le poitrail... J'adore !